samedi 23 juin 2012

Au four et au moulin

Préface
Après les premières étapes de l’installation et si tout se passe normalement, notre communauté vise un autofinancement progressif. Jusque là et pour quelque temps encore le développement et le maintien économique de la communauté nouvellement fondée peut et doit compter sur le soutien de l’Abbaye de Saint-Maurice (Suisse) et de ses amis. Mais malgré des difficultés énormes, nous savons bien que nous devons nous autofinancer à terme ; il y a quelques pistes :
notre ministère sacerdotal : prédication de récollections et retraites, accueil pastoral divers. Nous ne pouvons guère compter sur nos paroissiens pour des dons de messes et les collectes dominicales. André qui s’occupe de la liturgie était découragé par le nombre de billets de 10 frc (1 centime suisse) trouvés dans la corbeille de la fête de Pentecôte. Personnellement je n’étais pas étonné sachant que les parents doivent vraiment lutter pour assurer la nourriture et la scolarisation de leurs enfants.
Education et santé : nous avons une école et un dispensaire catholiques qui dépendent du sanctuaire et donc de notre communauté. Nous pouvons nous investir dans ces infrastructures, les améliorer, et faire en sorte que notre travail nous procure un petit pécule (mais ici ce serait plus de l’aide que du profit, évidemment !)

L’école de notre colline

L’agriculture : nous avons de vastes zones à défricher et à cultiver sur les flancs de la colline. Nous avons déjà mis un place un potager et un jardin fruitier. L’élevage (chèvres, cochons et poules) peut être envisagé, mais il faut des infrastructures de surveillance et de stabulation… Mais la perspective agricole est intéressante car elle peut donner aussi du travail à des papas et mamans du voisinage. Et l’autonomie alimentaire est le premier pas vers l’autonomie tout court.
Nicolas aux champs derrière notre maison

Le commerce : ici une piste intéressante a été étudiée et réalisée par notre économe Joseph. Nous nous sommes aperçus que de nombreuses mamans faisaient de nombreux km pour aller moudre le maïs et le manioc nécessaires à la confection du bidia (le foufou, plat de base de la nourriture kasaïenne). Un moulin à proximité, c’est-à-dire chez nous, serait une solution… Nous avons mis en œuvre ce beau projet. Voir Article ad hoc, ci-après.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire