lundi 6 août 2012

Bienvenues diverses


Ce lundi, vers 11 heures, nous étions sur le tarmac du petit aéroport de Kananga pour accueillir les confrères de Suisse venus nous rendre visite à l’occasion de l’ordination des frères samedi prochain 11 août.
Le Père Abbé de Saint-Maurice, Mgr Joseph Roduit, et les chanoines Michel Borgeat, André Abbet et Olivier Roduit ont été accueillis par une délégation de l’archevêché (des abbés et des coordinateurs diocésains) ainsi que par la délégation de la communauté : moi… puisque les frères s’abîment en retraite dans une paroisse éloignée du bruit de la ville dans la brousse de banlieue !
Tout s’est très bien passé. Un seul bagage perdu à Kin… Aucun confrère égaré pour le moment…
Puis nous avons été reçus à l’archevêché par Monseigneur avec prière d’accueil, apéritif d’accueil et repas d’accueil. Ambiance chaleureuse.
Ensuite silence radio. Nous avons laissé les confrères se reposer du voyage de deux jours : Saint-Maurice-Genève-Bruxelles-Luanda-Kinshasa-Kananga. Dès demain mardi nous les emmènerons à la découverte de notre colline et des autres points forts du diocèse et de la région. 
A suivre, reportage et photos diverses.

Post scriptum : d’autres nouvelles
Mes fidèles lecteurs angoissés après l’article du mercredi 1 août  peuvent être rassurés. Comme vous le constatez, le billet (peut-être ensorcelé) de 5 centimes ne m’a tué. Et il a augmenté la quête de ce dimanche.

De plus dimanche a vu la fin de la saga du container, qui est arrivé à Kin voilà plusieurs semaines, parti d’Europe voilà plusieurs mois : on n’en dira pas le nombre pour ne pas décourager les autres téméraires qui veulent organiser de semblables expéditions en Afrique.
Le chargement est d’abord est arrivé par doses homéopathiques (afin de tester nos résistances nerveuses) en avions ou avec les camions de l’archevêque. Joseph est revenu en avion et Nicolas a accompagné le dernier camion avec les dernières affaires et s’est aventuré sur les 1000 km de sable et de brousse qui séparent Kinshasa de Kananga. Pannes imprévues mais prévisibles, retards, bouts de chemin avec un autre camion, puis une moto : Nicolas est arrivé au cœur d’une nuit de la semaine dernière et son camion dimanche matin au pire moment où toute la paroisse arrivait pour la messe… 


Sans sentiment, nous avons chicotté sec pour éloigner les gamins qui s’incrustaient à regarder le déchargement des paquets de livres et autres qui nous arrivaient.
Moment spécial : le déchargement du groupe électrogène de 500 kg sans élévateur, mais simplement «avec l’intelligence des Noirs», disait-on au Blanc de plus en plus pâle. Quelques images :





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