mercredi 20 juin 2012

Haïku kongolais dédicacé 24



Il faut arroser
la terre est féconde
et je veux oser
l’avenir

Texte et photo offerts à mon frère Nicolas L. , ingénieur agronome à Chateauneuf (VS). Ces enfants seront peut-être candidats à l’admission à l’école d’agriculture du Kasaï. Ce sont le fils et la fille de Jean qui aide mon confrère l’autre Nicolas (M.) à aménager le potager de la communauté de la colline. Quand sa femme est dans leur champ, Jean prend ses enfants dans le nôtre. Il y a des débuts de partage des tâches éducatives jusque dans la brousse congolaise.





Nouvelles de notre agriculture
Nous avons mangé dimanche les premières amaranthes de notre jardin. Notre potager va bien ; il grandit. Après les ensemencements, il faut maintenant repiquer les plantes et donc créer de nouvelles platebandes. Bientôt nous pourrons vendre nos produits. Car ici tout va très vite et il est possible de faire deux cultures-récoltes par an.  Bravo Nicolas !


De plus et parallèlement, nous sommes en train de défricher de grands terrains près de l’église et au flanc nord-ouest de la colline pour, après bêchage par les villageois, planter du maïs et de l’arachide.
Un seul problème nous fait souci actuellement. Nous n’avons toujours pas d’eau et l’archevêque est en tractations difficiles avec le responsable du forage tant attendu. Nous vivons toujours - pour le jardin et l’usage courant - avec l’eau marchante des dames du village mais cela devient cher. Ce serait tellement plus pratique si nous pouvions compter en cette saison sans pluie de l’eau de notre puits.



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