Il faut
arroser
la terre est féconde
et je veux oser
l’avenir
la terre est féconde
et je veux oser
l’avenir
Texte et photo offerts à mon frère Nicolas L. ,
ingénieur agronome à Chateauneuf (VS). Ces enfants seront peut-être candidats à
l’admission à l’école d’agriculture du Kasaï. Ce sont le fils et la fille de
Jean qui aide mon confrère l’autre Nicolas (M.) à aménager le potager de la
communauté de la colline. Quand sa femme est dans leur champ, Jean prend ses
enfants dans le nôtre. Il y a des débuts de partage des tâches éducatives
jusque dans la brousse congolaise.
Nouvelles de notre agriculture
Nous avons mangé dimanche les premières
amaranthes de notre jardin. Notre potager va bien ; il grandit. Après les
ensemencements, il faut maintenant repiquer les plantes et donc créer de
nouvelles platebandes. Bientôt nous pourrons vendre nos produits. Car ici tout
va très vite et il est possible de faire deux cultures-récoltes par an. Bravo Nicolas !
De plus et parallèlement, nous sommes en train
de défricher de grands terrains près de l’église et au flanc nord-ouest de la
colline pour, après bêchage par les villageois, planter du maïs et de
l’arachide.
Un seul problème nous fait souci actuellement.
Nous n’avons toujours pas d’eau et l’archevêque est en tractations difficiles
avec le responsable du forage tant attendu. Nous vivons toujours - pour le
jardin et l’usage courant - avec l’eau marchante des dames du village mais cela
devient cher. Ce serait tellement plus pratique si nous pouvions compter en
cette saison sans pluie de l’eau de notre puits.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire