C’est la rubrique « concours » de mon
blog.
Répondez en passant par guy.luisier@netplus.ch . Les réponses les plus justes et les plus originales seront publiées.
Une prière spéciale sera faite pour le ou les gagnant-s par notre communauté
naissante dans notre sanctuaire de Notre-Dame du Kasaï (RDC). Participer c’est
gagner.
Réponse du
dernier concours :
Ce jeune homme a attaché sur son vélo un moule
à briques.
La terre de
notre région est argileuse et idéale pour fabriquer des briques rouges. Cet
appareil permet de fabriquer deux briques à la fois dans les cavités supérieures
rectangulaires. On les enduit d’huile de palme pour le démoulage, on tasse de
la terre en la battant fortement et on démoule les deux briques avec le levier.
Puis on les fait cuire dans des fourneaux sommaires.
Notre jeune l’emmène vers son village et est en
train de se dire : « Grâce à cet engin, nous allons pouvoir mieux
prier dans quelques semaines ! »
En effet,
grâce aux briques que la communauté catholique de ce hameau de notre paroisse
aura fabriquées, et aux tôles que le groupe de prière de Salvan va leur payer,
cette communauté pourra prier dans un endroit plus digne que le hangar actuel
(photos ci-dessous).
Le village derrière le
lutrin de prière de la chapelle
A la sortie
de la messe de Pentecôte, nous avons rencontré un groupe de dames qui sont
venues à pied de ce village éloigné de 7 km et qui nous ont parlé de leur lieu
de prière, un hangar en bambou et chaumes, dont le toit était en très mauvais
état. Lorsqu’il pleut, le toit fuit et les gens qui prient doivent faire de
même !
Les vitraux de la
chapelle !
Nous avons
promis, mon confrère André et moi, de leur rendre visite. Lorsque ce fut
possible, nous avons rencontré les responsables, les dames et les
enfants : presque cent personnes qui nous ont accueillis dans le hangar de
10 m sur 6. Il faut vraiment se baisser
pour entrer, les bancs sont des troncs de bambous plus ou moins alignés.
Mais cette communauté nous a paru motivée et nous leur avons promis que s’ils
fabriquaient des briques, nous allons leur construire et leur offrir un toit de
tôles. Nous pourrons ainsi participer à l’édification d’une petite chapelle un
peu plus digne pour leur prière. Il fut décidé de faire une cérémonie de
« pose de la première brique » dès que possible et de monter le mur
progressivement autour du hangar actuel et quand il ne restera plus qu’à poser
le toit, nous détruirons le vieux hangar et ils auront une chapelle de prière
neuve. Il y a encore en Afrique la possibilité de mener de beaux micro-projets
pastoraux !
Les bancs de la chapelle!
Outre beaucoup de réponses farfelues (!),
c’est peut-être Claude, de Chermignon, qui s’approche le plus de la bonne
réponse : « ne serait-ce pas… pour élever le
tabernacle ? » D'une certaine manière oui! Bravo Claude et qu’il transmette mes salutations au Père
Laurent.
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