dimanche 8 juillet 2012

"Concours" 6

Que signifie l’expression locale : « casser son bic » ?


C’est la rubrique « concours » de mon blog.
Répondez en passant par guy.luisier@netplus.ch . Les réponses les plus justes et les plus originales seront publiées. Une prière spéciale sera faite pour le ou les gagnant-s par notre communauté naissante dans notre sanctuaire de Notre-Dame du Kasaï (RDC). Participer c’est gagner.

Réponse du dernier concours :
Ce jeune homme a attaché sur son vélo un moule à briques.

La terre de notre région est argileuse et idéale pour fabriquer des briques rouges. Cet appareil permet de fabriquer deux briques à la fois dans les cavités supérieures rectangulaires. On les enduit d’huile de palme pour le démoulage, on tasse de la terre en la battant fortement et on démoule les deux briques avec le levier. Puis on les fait cuire dans des fourneaux sommaires.

Notre jeune l’emmène vers son village et est en train de se dire : « Grâce à cet engin, nous allons pouvoir mieux prier dans quelques semaines ! »
En effet, grâce aux briques que la communauté catholique de ce hameau de notre paroisse aura fabriquées, et aux tôles que le groupe de prière de Salvan va leur payer, cette communauté pourra prier dans un endroit plus digne que le hangar actuel (photos ci-dessous).
Le village derrière le lutrin de prière de la chapelle

A la sortie de la messe de Pentecôte, nous avons rencontré un groupe de dames qui sont venues à pied de ce village éloigné de 7 km et qui nous ont parlé de leur lieu de prière, un hangar en bambou et chaumes, dont le toit était en très mauvais état. Lorsqu’il pleut, le toit fuit et les gens qui prient doivent faire de même !
Les vitraux de la chapelle !

Nous avons promis, mon confrère André et moi, de leur rendre visite. Lorsque ce fut possible, nous avons rencontré les responsables, les dames et les enfants : presque cent personnes qui nous ont accueillis dans le hangar de 10 m sur 6. Il faut vraiment se baisser  pour entrer, les bancs sont des troncs de bambous plus ou moins alignés. Mais cette communauté nous a paru motivée et nous leur avons promis que s’ils fabriquaient des briques, nous allons leur construire et leur offrir un toit de tôles. Nous pourrons ainsi participer à l’édification d’une petite chapelle un peu plus digne pour leur prière. Il fut décidé de faire une cérémonie de « pose de la première brique » dès que possible et de monter le mur progressivement autour du hangar actuel et quand il ne restera plus qu’à poser le toit, nous détruirons le vieux hangar et ils auront une chapelle de prière neuve. Il y a encore en Afrique la possibilité de mener de beaux micro-projets pastoraux !
Les bancs de la chapelle!

Outre beaucoup de réponses farfelues (!), c’est peut-être Claude, de Chermignon, qui s’approche le plus de la bonne réponse : « ne serait-ce pas… pour élever le tabernacle ? » D'une certaine manière oui! Bravo Claude et qu’il transmette mes salutations au Père Laurent.

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