L’église
dont je suis le curé avait été conçue comme un assez vaste bâtiment
rectangulaire, à deux étages. Au rez, il était prévu d’aménager une grande
salle-crypte à colonnades pas très hautes supportant le plancher de béton de la
nef de l’église au premier étage. De l’extérieur, pour atteindre cette nef, on
a construit une majestueuse rampe d’escaliers qui amène à un portique couvert
où sont percées les portes qui auraient dû permettre l’entrée dans l’église.
Auraient.
Parce que les malheurs de l’histoire n’ont pas permis jusqu’ici de faire le
plancher de « l’église supérieure. » C’est ainsi que pour la messe
nous contournons la grande rampe d’escaliers, entrons par une porte presque
dérobée et célébrons au rez au milieu de semblants de colonnes en brique et
fers de coffrage qui annoncent l’étage supérieur à venir.
L’église. Actuellement
on y entre par la porte du fond tout à gauche !
Prochainement peut-être pourra-t-on passer
par le grand escalier
Prochainement peut-être pourra-t-on passer
par le grand escalier
Finalement
c’est assez cela l’Eglise et nos prières. On célèbre au ras de nos pâquerettes
en attendant que se construise l’Eglise de l’avenir qu’un projet divin a prévu
et dont nous ne voyons maintenant que des colonnes plus ou moins en chantier.
Et sur nos têtes un grand espace, fait demain pour le chant des anges et des
hommes accueillis !
L’intérieur pendant la
messe.
On voit sur la deuxième photo (en h. à dr.), une porte de « l’église supérieure »
et les colonnes en fers de coffrage,
qui vont soutenir le plancher, quand il sera coulé…
On voit sur la deuxième photo (en h. à dr.), une porte de « l’église supérieure »
et les colonnes en fers de coffrage,
qui vont soutenir le plancher, quand il sera coulé…
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