vendredi 31 août 2012

Nos tomates



Fils d’agriculteurs-vignerons, j’ai passé mon enfance, avec mes frères et mes parents dans les vignes et dans les tomates. Dans les étés de mes quinze ans, j’ai cueilli des tonnes de tomates dans la plaine du Rhône. Cela forge le caractère et c’est un point fort de mon éducation. (merci papa, merci maman !)




C’est ainsi que la récolte de mes premières tomates africaines m’a réjoui. Notre potager va son bonhomme de chemin même s’il ne suffit pas à notre subsistance et a fortiori à notre autofinancement. Il nous faudra encore du temps et des saisons pour qu’il devienne vraiment rentable. Mais voir pousser ses propres fruits et légumes a quelque chose d’exaltant. Les plants de tomates, nous les avons vu grandir, on a installé des surélévements pour que les branches et donc les fruits ne s’abîment pas par terre.
Puis le moment est arrivé. L’autre jour, la première tomate a pris une allure un peu orangée. Je savais que c’était bientôt la cueillette, car mon expérience d’enfance me fait savoir qu’il faut les cueillir juste avant qu’elles soient vraiment rouges. Les tomates doivent atteindre leur pleine maturité à la cuisine, entre la cueillette… et l’assiette.

J’ai ramassé ma première tomate. Une petite ! (ici on cultive des tomates à peine plus grosses que des tomates cerises et elles ne sont pas en grappe.
En revenant, au milieu des amarantes (deuxième plantation de l’année) et des aubergines (bientôt mûres, patience !), l’aide-jardinier m’a annoncé que notre premier ananas était mûr. Il est un peu petit, mais c’est le nôtre et c’est quelque chose !

PS
La saison des pluies est arrivée, d’un coup au soir de la Saint Augustin. Avec elle, il faudra planter le maïs et les arachides ; mais on attend la deuxième grosse pluie, la première étant là pour imbiber le sol aride. L’aventure agricole de la communauté de la colline va continuer. 

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