C’est la
saison des pluies, tant attendues, et l’on va pouvoir semer et dans trois mois
récolter ! La première averse a imbibé le sol aride après les mois secs et
frais de juin, juillet et août…
Au début de
la semaine, la deuxième grosse pluie rendu la terre assez meuble pour qu’on
laboure, puis qu’on sème.
Villageois
et villageoises vont aux champs qu’ils tournent à la houe.
Nous nous avons fait
sensation en sortant notre motoculteur importé grâce à notre container. C’est
que nos champs sont vastes. Défrichés en mai et juin, ils sont actuellement
couverts de chaumes ; le motoculteur va retourner tout cela. C’est à ce
moment-là que je me suis rendu compte que nos espaces à cultiver étaient
vraiment grands : comme la colline est bombée, on ne voit pas le bout du
champ.
Joseph au boulot !
Avec le t-shirt des JMJ de Madrid !
Avec le t-shirt des JMJ de Madrid !
Nous délimitons des rectangles, retournés une fois dans un sens puis dans l’autre, puis nous semons du maïs ou de l’arachide et ainsi de suite jusqu’à épuisement de l’homme et de la machine.
Jonas, un de nos paroissiens trie les graines
d’arachides
pour en séparer celles qui vont bien ou mal germer.
Au début
décembre, ce sera la récolte, puis on pourra recommencer pour faire deux
ou trois cycles par an !
Car notre terre est très généreuse. Il est désespérant de voir que dans un tel
contexte de fécondité la population souffre de malnutrition, mais quand on sait
ses conditions de travail avec des petites houes dans cette nature abondante,
on comprend mieux.
C’est ici
que de vrais plans de développement agraire seraient une bénédiction, mais l’Etat
ne s’en préoccupe pas plus que des routes, des écoles, des dispensaires, des,
des et des…
« Il s’en va, il s’en va en
pleurant, il jette la semence,
Il s’en vient, il s’en vient dans la joies, il rapporte les gerbes ! » dit le Psaume.
Il s’en vient, il s’en vient dans la joies, il rapporte les gerbes ! » dit le Psaume.
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