J’apprends
avec André le tshliluba, nous avons fait l’analyse sémantique et précise du
Notre Père (Tatu wetu) et du Je vous salue Marie (Moyo Mariya)
Nous nous
mettons progressivement à notre tâche apostolique et, en bons fils de l’Abbaye
de Saint-Maurice, la première œuvre à cadrer est le rythme des offices.
Nicolas, notre secrétaire, vient de glisser sous la porte de ma chambre
l’horaire provisoire ad experimentum des offices liturgiques. C’est donc bien
parti. Nous faisons au moins ce pourquoi nous sommes venus.
Nous avons
adapté notre horaire à la lumière du soleil. Ici il n’y a du courant qu’entre
18h30 et 22h30. Je me lève à 6h15, dans le gris, me rase à 6h30 en voyant à peu
près ce que je fais et la suite :
6h45 laudes
et messe
7h30 petit
déjeuner
12h15 milieu
du jour
12h30 diner
18h vêpres
19h souper
20h complies
NB (de
Nicolas) : A chaque office, si deux personnes sont à l’heure, ils peuvent
commencer. L’effort de tout un chacun sera d’être à l’heure.
A part
cela, les frères visitent leur famille (Joseph n’a plus revu les siens depuis 7
ans et trouvent quelques surprises…) , les reçoivent ici et tous ensemble nous répondons
à des invitations de communautés religieuses. Comme si tout le microcosme
religieux de la ville voulait voir cette communauté qui va s’établir sur la
colline sacrée.
(voir
articles récents ci-contre à propos de notre colline)
Au point de
vue matériel nous avons pour but de tout faire pour nous établir le plus
rapidement possible sur la colline de Malandji. Nous prenons les contacts
nécessaires. Comme le container qui amène des affaires et des meubles ne sera pas là avant quelques semaines
(ou mois ?), il nous faudra trouver des solutions provisoires :
emprunter des lits par ci par là, trouver quatre assiettes, trois meubles et
deux nattes... Nous y pensons.
Tout va
bien, et j’en ai rendu grâce à Dieu, ce soir, à la chapelle, après les complies
chantées de la solennité de l’Annonciation. « Il est venu habiter parmi
nous ». Quand on est loin de « chez nous » et qu’il faut se
faire un autre « chez nous », le nous de l’Incarnation prend du
relief.
PS :
Merci à tous ceux qui m’envoient des nouvelles et des échos du blog ou de la vie en Suisse, cela fait vraiment très plaisir. Merci en particulier au Père Abbé, à mes frères Marc-Alain, à Liège, Claude et à ma belle-sœur Nath à Ovronnaz, à Denise à Dax et au Père Yves à Salvan, à ma filleule Mitri pour leurs envois.
Je peux recevoir mais je ne peux pas répondre (problème technique qui me dépasse)…
Est-ce que quelqu’un pourrait transmettre l’adresse du blog à Sr Gabriela au Togo ?
Pour répondre à Michel Cergneux qui m'a demandé comment communiquer, sachez que vous pouvez soit laisser un commentaire publique par le blog soit m'envoyer un mail à mon adresse guy.luisier@netplus.ch
Merci à tous ceux qui m’envoient des nouvelles et des échos du blog ou de la vie en Suisse, cela fait vraiment très plaisir. Merci en particulier au Père Abbé, à mes frères Marc-Alain, à Liège, Claude et à ma belle-sœur Nath à Ovronnaz, à Denise à Dax et au Père Yves à Salvan, à ma filleule Mitri pour leurs envois.
Je peux recevoir mais je ne peux pas répondre (problème technique qui me dépasse)…
Est-ce que quelqu’un pourrait transmettre l’adresse du blog à Sr Gabriela au Togo ?
Pour répondre à Michel Cergneux qui m'a demandé comment communiquer, sachez que vous pouvez soit laisser un commentaire publique par le blog soit m'envoyer un mail à mon adresse guy.luisier@netplus.ch
Merci et tout de bon en particulier à tous les
Salvanins qui m’ont lu jusqu’à cette ligne !
Avec ton regard, nous entrons dans l'Afrique profonde : cela fait réfléchir !
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