Demain nous prenons l'avion pour Kananga. Vous trouvez dans le récent article ci-contre un ultime écho de la vie à Kin.
Le départ est prévu de bonne heure le matin et aujourd'hui la journée est consacrée aux préparatifs. Et comme toujours rien n'est simple. Une bonne partie du jour sera occupée par le check-in. En effet on apporte et enregistre les bagages un jour à l'avance, à deux rues de chez nous, dans une agence de la compagnie (CAA, Compagnie africaine d'aviation, c'est celle qui est le plus utilisée depuis que sa concurrente a été interdite de vol suite à deux crashes!). Joseph, notre frère économe, avait acheté les billets mais il fallait nous rendre tous avec tous nos bagages (même les bagages à main, que nous rapporterons chez nous ensuite, pour le remplir autrement!). L'idée étant que nous enregistrions et pesions le tout et surtout que nous payions tout l'excédent à un tarif encore plus prohibitif qu'en Europe... (et surtout ne pas oublier les 10 dollars pour la réfection de l'aéroport qui se sera jamais restauré!)
Avec André, nous sommes arrivés vers 9h30 et je suis parti vers midi avant que tout soit fini, les frères ayant eu pitié de moi...
Nous avons
-cherché et trouvé un taxi pour transporter les bagages, puisque nous en avions 3 chacun et que deux bras...
-attendu Joseph, sans qui rien ne pouvait se faire puisque c'est lui qui avait commandé les billets.
-attendu que Nicolas revienne de l'auto-école (Il avait une dernière leçon à faire; André et lui ont tous deux réussi leur brevet et peuvent commander leur permis) avec ses bagages parce que le check-in doit se faire de façon groupée puisque les billets ont été achetés de façon groupée.
-supporté le bruit incessant du scotch brun dont on entoure les bagages et sur lequel on met le nom de la ville de destination. Un grésillement de grillons furieux pendant 3 heures, mais dans une ambiance africaine assez sympa...
-accueilli les cousins et les soeurs kinois des frères, qui voulaient faire passer grâce à nous du matériel à Kananga.
-attendu que l'on ait pesé ceci puis payé cela, montré ce papier-ci et sorti ce document-là...
Pour faire attendre, la compagnie diffuse, sur un écran plasma derrrière le comptoir, un film américain de science fiction, sur des combats à mort entre guerriers solitaires à une époque improbable. Bien sûr du sang sans le son, puisque celui-ci était assumé par les voyageurs et les grillons du scotch brun!
Mais je crois que c'est bon. On va pouvoir se rapprocher de notre "colline au Congo".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire