Puis il a
fallu trier les affaires destinées à la communauté et celles destinées à
l’archevêché pour son nouvel hôpital notamment. Il a fallu affréter un certain nombre
de cartons qui ont rejoint Kananga en avion. Il a fallu se répartir les frais
d’expédition et collaborer pour l’envoi et la réception à Kananga. Mais tout
s’est relativement bien passé.
Trois chaises, parmi les dizaines du
container !
Sont-elles dépareillées ou apparentées ?
C’est ainsi
que, sur la colline, nous avons vu arriver par petits lots, des meubles et des
cartons d’affaires diverses et notamment les précieux draps, linges, couvertures
et nappes que la paroisse de Salvan a récoltés. Nous aurons beaucoup de draps
pour nos hôtes et pour nous ; et nous avons déjà des adresses pour don de
couvertures : des paroissiens âgés qui dorment presque à la fraîche !
Les sœurs du monastère nous aident à faire le
tri…
Hier notre
voiture est arrivée sur la colline. Elle est venue en avion, est passée avec
André chez l’archevêque qui l’a bénite. Et a grimpé sans problème la pente, car
c’est la saison sèche ! Elle fera moins la fière lorsque les pluies
viendront.
Comme notre
garage est encore en chantier, nous l’avons « cachée » dans la cour
du monastère des sœurs qui se réjouissent toutes de l’essayer.
Beaucoup d’affaires
sont arrivées intactes et nous les avons installées dans le dépôt derrière la
maison. Il semble qu’il y ait peu de disparition et de vol ; c’est
toujours un problèmes avec les containers ; Nicolas et Joseph étaient
inquiets à Kin, car lorsque les gens ont su qu’un container allait être ouvert,
ils sont arrivés en masse officiellement pour aider et officieusement pour
autre chose...
Quelques
cruches, verres et assiettes cassés. Le plus gros problème semble être la moto.
Elle a été abîmée à la sortie du container et paraît ne pas pouvoir être
réparée. Le moteur fuit de partout…
A
propos : Nicolas et Joseph sont toujours à Kinshasa. Ils devraient rentrer
cette semaine, Joseph en avion, et Nicolas par camion, en 5 ou 6 jours dans le
sable de la brousse, avec les restes du matériel (les génératrices
d’électricité, le motoculteur pour les champs, nos lits et matelas… et les
derniers cartons ). Bon courage, Nicolas, et à bientôt sur la colline !
Alors la
saga du container sera terminée… et nous continuerons à vivre et à préparer
sans ce souci les ordinations qui approchent !
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